(1819 Valenciennes– Saint Privé 1916 )
Vue de la baie de Naples
Aquarelle
Signé et daté : Naples le 31. 8. 1864
Harpignies fut, tout d’abord, voyageur de commerce, puis se consacra dès 1846 à la peinture. Il devint l’élève d’Achards, avec qui il se lia d’une amitié très forte. Ils étaient ensemble à Bruxelles en 1848, avant de partir pour l’Allemagne et l’Italie, où Harpignies séjourna jusqu’en 1852. Celui-ci fait ses débuts au Salon en 1853 avec trois toiles : Vue de Capri, Prairie près de Valenciennes et Chemin creux dans les environs de Valenciennes. Puis en 1864, il expose toujours au Salon, ses premières aquarelles. Il utilisa par la suite cette technique pour représenter Paris et ses environs.
Son œuvre, quoique différent peut être rapproché des travaux des peintres de Barbizon. Il a subi principalement l’influence de Corot. De nombreuses institutions exposent ses œuvres, comme le musée Carnavalet, le Petit Palais, le Louvre et le musée de Montpellier.
Dans la ville de Naples, le long de la mer s’étend un beau quai, la via Partenope, parallèle à la strada Chiatamone, qui contourne le Pizzofalcone, contrefort de la colline St-Elme, entièrement couvert de constructions et garni de murs de soutènement. L’extrémité sud du Pizzofalcone se prolonge dans la mer en formant une petite Île rocheuse réunie à la terre ferme par une digue et un pont. Pline appelle cette île Megaris. C’est là que s’élève le château de l’Oeuf (castello dell’Ovo), qui date, dans sa forme actuelle, du temps du vice-roi Don Pierre de Tolède (1532-1553). Il doit son nom à sa forme ovale.
Guillaume Ier commença l’édification de ce château en 1154, mais il ne fut achevé qu’en 1221, sous Frédéric II.